Mon animal ne sort pas, pourquoi a-t-il besoin de vaccins ?
Des milliers de propriétaires pensent de cette façon et pleurent ensuite à la table du vétérinaire.
La vérité est que les virus volent dans l’air et s’accrochent aux chaussures et aux vêtements. Vous-même, vous introduisez la mort dans la maison sans même le savoir.
Par exemple, la panleucopénie (une maladie virale hautement contagieuse des chats, accompagnée de fièvre, de lésions du tractus gastro-intestinal, des organes respiratoires, du cœur, d'intoxication générale et de déshydratation - sans danger pour l'homme) chez les chats - la maladie de Carré - tue 90 % des animaux non vaccinés.
Elle n'épargne ni les chatons ni les adultes. Les symptômes sont similaires à ceux d’un empoisonnement : léthargie, diarrhée. Pendant que vous essayez de traiter votre animal avec du charbon actif, le virus détruit le corps.
Les chiens, même ceux qui se promènent sur le balcon, risquent de contracter la leptospirose par l’eau ou la nourriture contaminée.
La bactérie affecte le foie et les reins, et une personne peut être infectée par un animal de compagnie. Le traitement est long, mais les chances de survie sont de 50/50. Le vaccin ne coûte que quelques centimes comparé au chagrin et aux dépenses liées à la thérapie.
Un autre mythe est que « les injections provoquent l’autisme chez les animaux ». C’est un mensonge inventé par les anti-vaccination.
Les animaux domestiques ne sont pas autistes, mais il existe des histoires réelles où, après avoir refusé les vaccins, des portées entières sont mortes du calicivirus. Le virus mute et même l’ancien vaccin confère une immunité aux nouvelles souches.
Ne croyez pas ceux qui disent : « Mon chat a vécu 20 ans sans vaccination. » C'est une question de chance, pas une règle.
Le monde moderne est saturé de menaces, et seule la vaccination offre une chance de protection. Ne jouez pas à la roulette russe avec la vie de quelqu’un que vous avez apprivoisé.
Auteur: Igor Zur