Les roses qui survivent aux gelées sibériennes sans abri ne sont pas un mythe.
Le secret est de les préparer au froid du mois d'août. Arrêtez de fertiliser avec de l'azote, sinon les pousses resteront molles et gèleront. Au lieu de cela, en septembre, ajoutez du sel de potassium sous les buissons - cela renforcera l'écorce.
Coupez ensuite les tiges à une hauteur de 15 à 20 cm. Les pousses courtes ne se briseront pas sous le poids de la neige et ne deviendront pas un appât pour les rongeurs.

Mais l’astuce principale est le paillage. Utilisez des branches d’épinette au lieu de la sciure ou de la tourbe. Les aiguilles de pin non seulement retiennent la chaleur, mais repoussent également les souris.
Et au printemps, lorsque la neige fond, les branches d'épinette deviendront une source de phytoncides qui protégeront les rosiers des champignons.
Une autre astuce de vie est de creuser. Si l'hiver s'annonce sans neige, creusez des billons de terre de 20 cm de hauteur autour des buissons. Ils retiendront l'air froid, l'empêchant d'atteindre les racines.
Et ne vous précipitez pas pour retirer la couverture au printemps : attendez que le sol se réchauffe à +10°C.
Ensuite, les roses se réveilleront d'elles-mêmes et commenceront à pousser sans stress. Dans un an, vous serez surpris de constater à quel point il est facile de conserver la reine des fleurs même en cas de fortes gelées.
Mais ce n'est pas tout. Le choix de la variété joue un rôle clé. Par exemple, les rosiers canadiens de la série Explorer ou les variétés de parc comme « Hansaland » sont génétiquement résistants aux températures extrêmes. Leurs racines peuvent résister à des températures allant jusqu’à -40°C et leurs pousses peuvent récupérer même après des gelures.
Plantez les rosiers sur des zones surélevées où l’eau ne stagne pas – l’humidité est plus destructrice que le gel.
Si l’hiver n’est pas très neigeux, ratissez la neige à la main, en formant des congères autour des buissons. C'est mieux que n'importe quelle agrofibre.
Et en été, durcissez les plantes : un arrosage modéré et l'absence d'engrais azotés après juillet rendront les pousses denses et rustiques.
Fait intéressant : les rosiers qui ont subi un stress fleurissent plus intensément. Le froid active les gènes responsables de la saturation des couleurs. Alors n’ayez pas peur d’expérimenter : la nature est plus sage qu’il n’y paraît.