Vous comptez les calories, allez à la salle de sport et renoncez à la restauration rapide, mais le poids ne disparaît pas obstinément.
Le problème n’est peut-être pas la paresse, mais les produits que vous considérez comme sains.
Par exemple, un yaourt faible en gras aromatisé aux fruits contient autant de sucre qu’une part de gâteau. Et les barres de muesli et de protéines « saines » se transforment en glucose plus rapidement qu’une barre chocolatée.

Le problème est que le sucre se cache sous des dizaines de noms : maltodextrine, sirop de maïs, nectar d’agave – tous ces noms ne sont que des pièges à sucre.
Ils perturbent votre métabolisme, provoquent des pics d’insuline et vous obligent à manger encore plus. Mais l’ennemi principal n’est pas les desserts, mais les sauces, le pain et même les saucisses.
Les fabricants ajoutent du sucre partout pour rehausser le goût et le rendre addictif. Résultat? Vous avez constamment faim, vous vous sentez fatigué et ne parvenez pas à contrôler votre appétit.
Il existe une solution : lisez les ingrédients, cuisinez à la maison et remplacez le sucre raffiné par des épices ou des baies. Et oui, parfois, s’autoriser un vrai dessert vaut mieux que de s’empoisonner avec des analogues « sains » tous les jours.
Mais le sucre n’est pas le seul traître. Prenons l’exemple des boissons « light ».
Zéro calorie, mais les édulcorants artificiels comme l'aspartame trompent le cerveau en lui faisant attendre de l'énergie, sans en recevoir et en exigeant encore plus de nourriture. Et puis vous craquez et mangez des chips ou des biscuits.
Ou du pain « complet », qui contient en réalité plus de gluten et de levure que de fibres. Cela provoque des ballonnements et interfère avec l’absorption des vitamines.
Même les jus fraîchement pressés, qui semblent être la norme d’un mode de vie sain, sont une dose choc de fructose sans fibres. Le foie le transforme en graisse, et on se demande d'où viennent les accompagnements.
Un autre ennemi caché est celui des graisses « saines ». Beurres de noix, avocats, huile d’olive – oui, le corps en a besoin, mais en portions microscopiques.
Vous versez de l’huile dans votre salade avec une cuillère à soupe, ce qui représente 120 calories supplémentaires à la fois. Ou alors vous mangez un demi-pot de beurre de cacahuète en une soirée, pensant que c'est des protéines. En fait, il s’agit d’une surcharge du foie et d’une perturbation de l’équilibre hormonal.
Comment sortir du piège ? Commencez par nettoyer votre cuisine : jetez tout ce qui contient du sucre dans les trois premières positions.
Faites vos propres sauces : la pâte de tomate, l’ail et les herbes remplaceront le ketchup. Choisissez du pain au levain sans levure.
Et oubliez les produits « light » : ils sont créés pour le profit, pas pour votre santé. Si vous avez envie de quelque chose de sucré, mangez un carré de chocolat noir ou une datte.
Et surtout, ne vous blâmez pas pour les pannes. Le corps s’habitue à un nouveau régime pendant au moins 21 jours. Donne lui du temps.